When you can live forever. What do you live for ? Twilight The Facination |
| | Sorceress Joan's creation | |
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sorceressjoan HUMAN
| Subject: Sorceress Joan's creation Mon 6 Sep - 11:58 | |
| Voici mes créations divers. Remarquez que j'ai quand même plusieurs cordes à mon arc. Je dessine, j'écrire, je réalise des films (d'ailleurs j'ai 2 films étudiants) D'autres arriverons sous peu et j'ajouterais des images entre temps. Pour ce qui est des fanfictions, je crois que je vais poster dans des topics à part.
Last edited by sorceressjoan on Mon 6 Sep - 12:16; edited 1 time in total | |
| | | sorceressjoan HUMAN
| Subject: Re: Sorceress Joan's creation Mon 6 Sep - 11:58 | |
| Mal d'amour
L'amour peut être merveilleux comme il peut devenir un lourd fardeau Il met la beauté à toute chose comme il peut la reprendre tels que la faucheuse avec les âmes errantes Il dévore ma vie à petit feu sans me donner de cadeau Il est une épée de Damoclès sur ma tête d'ignorante
Je suis en mal d'amour, je n'arrive plus à respirer Je m'en veux de me laisser tout seul dans le noir total Pleurant un être qui ne me méritait pas en réalité Dans les ténèbres au confins d'un enfer infernal
Je me lève les yeux vers l'horizon L'âme en peine avant un tel bordel Je dois me faire une raison La vie continue quoi qu'il advienne dans ce monde cruel | |
| | | sorceressjoan HUMAN
| Subject: Re: Sorceress Joan's creation Mon 6 Sep - 11:59 | |
| Le corbeau
Depuis que je suis née, je vois cet oiseaux étrange à la fois effrayant et macabre. Il est perché sur une toute petite branche d'arbre près de la fenêtre de ma chambre en me fixant de ses yeux clair lucides. Les jours, les mois, les années avancent sans qu'il s'empêche de me regarder. Je commence à avoir peur de son regard froid et sans émotion. À chaque endroit que je vais, il me suit comme s'il devait veiller sur moi ou peut-être sait-il que quelque chose m'arrivera bientôt, mais quoi? Je veux fuir de cette créature aux ailes d'un noir encre. Je cours et je cours dans un couloir sans fin jusqu'à ce que je tombe dans un trou sans fond. La chute me apparaît interminable. Je suffoque dans les ténèbres. Tout cela à cause de ce maudit oiseau qui m'a plongé dans la folie et emprisonnée dans une prison charnelle. Ce même corbeau qui observe, de sa branche, ma tombe avec un sourire en coin. | |
| | | sorceressjoan HUMAN
| Subject: Re: Sorceress Joan's creation Mon 6 Sep - 12:00 | |
| La mort dans la peau
Alice, 16 ans, avançait dans la rue l'âme en peine et sans espoir. Elle avait l'impression d'être maudit par les dieux. Elle ne pouvait rien faire sans causer du malheur dans son entourage et ce, depuis sa tendre enfance. Orpheline, Alice avait eu une enfance de merde. Sa mère était morte à sa naissance et son père... Eh bien, il eut un grave accident de voiture alors qu'elle avait à peine 3 ans. Il était mort à l'hôpital une semaine plus tard. Et ne parlons pas de sa famille d'accueil, car ils perdirent la vie lors d'un incendie dans leur demeure. Même sa meilleure amie, Julia, a succombé au sommeil éternel. Bref, tous ceux qui ont eu une place dans sa vie sont tous décédés. Elle poursuivit alors son chemin voulant fuir tout ce qu'elle était. Soudain, en progressant les rues, elle vit un grand édifice noir et sinistre. Un peu effrayée par une peur enfantine et en même temps tout à fait sereine, Alice y pénétra bien consciente de ces actes. Elle monta les longs escaliers, marches après marches avec la tête bien haute et la peur au ventre. Arrivée au toit, Alice regarda l'horizon la larme à oeil. Elle doit suivre son noir destin pour ainsi ne plus produire d'autres malheurs. Elle s'avança vers la corniche, les bras en croix, regardant pour une dernière fois la pleine lune et les étoiles qui brillaient de mille feux. Puis, elle fit le saut de l'ange dans le vide l'âme enfin en paix. | |
| | | sorceressjoan HUMAN
| Subject: Re: Sorceress Joan's creation Mon 6 Sep - 12:00 | |
| [u]La fin d'un monde, le début d'un autre[/u]
Notre monde se détruit à petit feu laissant que de la poussières et de la terre séchées sur son chemin. L'air n'est plus respirable devant les ruines qui servaient, avant, d'immeuble. Les gens suivent la loi du plus fort perdant leur âme et leur humanité d'autrefois. Plus rien ne peut changer notre univers, car le monde tel que nous le connaîssons n'existe plus. | |
| | | sorceressjoan HUMAN
| Subject: Re: Sorceress Joan's creation Mon 6 Sep - 12:01 | |
| La clef du paradis Qui connais les contes médiévaux de Boccace? Voici un pastiche qui s'inspire de son style satirique.
* La frère Puccio alla au monastère Saint Francis afin de trouver des réponses à ses questionnements dont sa vie bourgeoise et bien rentée ne puisse guère y répondre. Il était solitaire et désireux d'atteindre son but. À son arrivé, il rencontra le moine Don Felice qui est devenu son ami de foi et qui lui faisait part de son expertise en matière de spiritualité. Chaque jour, ils se promenaient au jardin où Puccio demandait toujours à son compagnon : - Mon cher ami, comment trouver la voie céleste où j'atteindrai joie, paix et amour? - Regardez autour de vous, cher ami. Regardez dans votre cœur et vous trouverez, répondit celui-ci. Un jour, sœur Aneska, fraîche telle qu'une rose, arriva au monastère pour reporter les dires de la Sainteté. Puccio et son ami se promenaient, comme à la coutume, au jardin où ils abordaient le même sujet. Soudain, Puccio remarqua cette dame dont son charme lui cisailla son cœur meurtri. Il s'approcha alors d'elle et l'amour les ont emportés. Tous les soirs, ils se retrouvèrent au jardin sur le point d'entamer l'acte en tenu d'Adam perdant ainsi leur pureté. Au troisième jour, ils se marièrent sous un nom d'emprunt afin de conserver leur jardin secret les remplissant ainsi de joie. Un beau matin, Don Felice interpelle son ami en disant : - Mon cher frère, sachez que je connais la source de ton bonheur et que cela ne t'approche guère de la voie céleste que tu convoites tant! - N'avez vous pas pourtant dit de regardez autour de moi et dans mon cœur? N'ai-je pas bien fait? - Hélas! Les plaisirs de la chair s'approche plutôt des voies impures, mon cher Puccio! Sachez que dans ce monastère, tous les membres ont fait vœux de chasteté afin de s'approcher du seigneur.
Le soir même, le frère Puccio annonce à sa bien-aimée la fin de leur amour défendu. Les jours passèrent et Puccio ne vit nulle part son ami dans les lieux. Un soir, en retranscrivant les saintes écritures, Puccio entendit un bruit de pas non loin de là. Il alla où il y avait le bruit et il vit Don Felice sortir de sa chambre accompagné d'Aneska. Il les suivit discrètement jusqu'à un boisé près du monastère. Il vit alors ces deux bêtes sauvages se trémousser dans les feuilles mortes. Puccio coupa son annulaire gauche et le déposa sur la toge d'Aneska. Il partit au loin un sourire en coin.
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| | | sorceressjoan HUMAN
| Subject: Re: Sorceress Joan's creation Mon 6 Sep - 12:03 | |
| Voici une nouvelle que j'ai écrite. Elle est longue, je l'accorde, et la fin est étrange mais c'est le but. Bonne lecture.
Trou de mémoire
Dans la pièce sombre qu'était ma chambre, j'avais le sommeil léger, car mes songes me renvoyaient vers mes plus noirs souvenirs. Je me retournais d'un bord à l'autre dans mon lit en espérant une quelconque quiétude, mais en vain. Trempée de sueur, je me suis redressée. Mes yeux ont pris un certain temps avant de déceler la composition des meubles de ma chambre. Je me suis surprise à regarder, malgré la faible luminosité, mon reflet dans le miroir. Je voyais une jeune femme rousse dans une robe de nuit blanche qui affichait un regard froid et inquiétant. J'ai entendu le souffle glacial du vent et le tambourin brusque que faisait la pluie sur la fenêtre entrouverte. Un douloureux frisson me traversait l'échine partant du bas et montant lentement jusqu'à ma nuque. Je ne savais plus si cette sensation venait de l'atmosphère glaciale de ma chambre ou si elle venait d'une terreur dont je ne connaissais pas encore la nature exacte. Je ne savais plus quoi faire ni quoi penser. Pourquoi avais-je cet étrange pressentiment de terreur qui m'était à la fois familière et complètement inconnue? Je me sentais paralysée et totalement vulnérable à un danger dont j'ignorais la provenance. Mes yeux se sont dirigés vers l'orifice macabre qu'était ma fenêtre. À première vue, elle ressemblait à n'importe quelle fenêtre avec ses rideaux fleuris et son cadre antique. Seulement, je ne pouvais m'empêcher de regarder l'ouverture de la fenêtre telle qu'une bouche prête à dévorer quiconque aurait la naïveté de s'approcher de trop près. J'ai fermé mes yeux en me répétant sans cesse que tout ceci était totalement absurde. J'ai pris trois longues inspirations et je suis descendue prudemment de mon lit. J'avais les jambes molles et tremblotantes en m'approchant de la fenêtre. À chaque pas, je pouvais sentir le vent extérieur, à travers l'ouverture entrouverte, qui me glaçait le visage et l'âme. Arrivée à destination, j'étais figée par des images étranges qui étaient dans le cadre. Soudainement, je me suis surprise à observer, à travers la fenêtre, l'un de ces rêves qui me hantaient depuis si longtemps.
C'était le mois de juillet et les ténèbres étaient accentués par de sinistres nuages. J'avais 6 ans et j'étais dans ma chambre à coucher quand j'ai senti une odeur volatile de fumée semblable à l'odeur de steak que mon père faisait dans son énorme BBQ. Paniquée, je me suis réfugiée à l'intérieur de mes couvertures en tremblotant comme une vulgaire feuille. Soudain, j'ai eu l'impression que des serres monstrueuses effleuraient ma tête enveloppée derrière la seule protection que j'avais sous la main. Sans crier gare, ma couverture a été retirée brusquement. J'ai eu un moment de stupeur avant de m'apercevoir que c'était mon père qui venait à mon secours. Il m'a pris le bras et il m'a emmené hors de la pièce. Un torrent de flamme avait envahi la maison. Je les voyais embrasser les murs et les meubles de leur baiser empoisonné en sortant sensuellement leur langue de vipère. Nous avons descendu les escaliers du hall en essayant d'éviter les meubles en feu et les poutres de bois qui tombaient. Aussitôt que nous sommes sortis de la maison, mon père est retourné dans la maison pour essayer de sauver ma mère paraplégique. J'étais plantée devant la maison en flamme avec les yeux en larmes. Je regardais la fenêtre de la chambre de ma mère. Cet orifice ressemblait à un passage vers la damnation éternelle. Malgré la chaleur étouffante qui régnait à l'extérieur, j'étais complètement frigorifiée.
J'avais toujours le regard sur la sombre fenêtre. Le paysage extérieur s'embrouillait derrière un rideau de larmes. J'avais détourné temporairement mon attention de ce macabre cadre avant d'y retourner de nouveau comme si une force invisible m'obligeait à être le spectateur de sa profondeur obscure. Si seulement ce tourment incompréhensible pourrait s'arrêter à l'instant! Soudain, un autre souvenir apparaissait à travers l'orifice.
Ma tante Josiane m'avait recueilli après les funérailles de mes parents. Elle était très affectueuse envers moi et cela m'était très bénéfique. J'ai vécu une vie qu'on pourrait dire normale jusqu'au jour de mes 16 ans dans une petite maison de banlieue. À cette époque, j'avais un petit ami qui se nommait Derek. On s'était rencontré pendant le cours d'histoire. On devait travailler en équipe sur un travail sur la Deuxième Guerre mondiale et depuis ce jour, on était toujours main dans la main partout où on allait. Une nuit, nous sommes allés au ciné-parc comme dans les films d'ado kitch dans sa belle Volvo rouge. Je lui ai proposé de voir un film romantique comme Love Story alors que lui voulait plutôt voir un film d'horreur. À contrecœur, j'ai cédé à la demande insistante de Derek. Après à peine vingt minutes de visionnement, j'étais blottie sur son torse en espérant la fin de ce film de mauvais goût. Voyant, mon dégoût face à ce navet, il a démarré la voiture. Mais sur le chemin du retour, il est arrivé quelque chose de complètement incroyable. Derek conduisait quand soudain, juste en face de nous, est apparu un camion qui roulait à une vitesse folle dans notre direction. Il ressemblait à un monstre qui s'apprête à se nourrir de ses victimes. Les phares du camion nous aveuglaient, nous empêchant de voir la silhouette du conducteur. Mon cœur battait la chamaille devant ce scénario tiré d'un film d'épouvante de série B. Derek a essayé, tant bien que mal, d'éviter l'accident mais l'impact était inévitable. Les deux véhicules se sont heurtés brutalement faisant quitter la Volvo de la route pour se diriger vers un fossé. Il y a eu une grosse secousse avant que la voiture s'immobilise et heurte un gros chêne. Je crois que j'ai perdu conscience pendant un petit moment, car ce qui a suivi par la suite ne peut venir que de mon imagination. J'ai levé les yeux, malgré la douleur, et j'ai vu une ombre planer devant le pare-brise craqué. Une étrange terreur envahit tout mon être. J'avais l'impression que j'étais prise dans une toile où une araignée s'amusait avec sa proie avant de s'en délecter. J'ai détourné mon regard en direction de mon petit ami. Ce que j'ai vu me pétrifia. Derek était immobile et son visage était ensanglanté. Son regard de mort me fixait avec reproche. J'ai poussé un cri et j'ai essayé d'ouvrir la portière du côté passager, malgré la douleur, mais malheureusement elle était coincée. La panique m'a alors envahi. J'ai tenté une nouvelle fois d'ouvrir mais en vain. Avec hésitation et malaise, j'ai tenté ouvrir la portière où se trouvait Derek. J'ai dû me faufiler sur le siège du conducteur, où se retrouvait Derek, en me déplaçant comme un crabe. J'étais assise sur les cuisses inanimées de mon ex-amant en tentant d'ouvrir la portière. Heureusement, j'ai réussi par l'ouvrir et j'ai pu sortir sans problème. Une fois dehors, je ne pouvais m'empêcher de regarder vers cette terrible scène. La voiture était en bouilli et une fumée macabre, provenant du moteur, s'évanouissait vers ce ciel sans lune. J'ai senti une odeur familière de brûlé envahir mes narines alors qu'aucune flamme n'était présente. Soudain, j'ai vu la tête de Derek se retourner avec le même regard dans les yeux. Ces yeux étaient les fenêtres d'une âme damnée.
Je me demande pourquoi ces souvenirs me reviennent en tête en ce moment? Peut-être est-ce l'ambiance sombre et surnaturelle de la chambre ou bien mon inconscient tente d'exorciser ce qui me hante depuis si longtemps? J'ai ouvert la fenêtre et j'ai tendu mon bras à extérieur. L'air était polaire. Dans le creux de ma main délicate, un peu d'eau s'est déposée. J'ai ramené tranquillement ma main vers moi comme si son contenu m'était précieux, vital. L'orage grondait et les éclairs ont produit une lumière dans ma chambre et dans la petite étendue d'eau dans ma paume. J'ai levé mes yeux vers la fenêtre et un autre évènement de ma vie est alors survenu.
À la suite de l'accident, j'avais tenté de vivre une vie normale. J'ai poursuivi des études universitaires en psychologie au bout desquelles j'ai obtenu le diplôme haut la main. Ma carrière était devenue ensuite mon seul centre d'intérêt. Je faisais des consultations le jour, et la nuit était consacrée à un sommeil sans rêve. Un jour, pendant une consultation avec un patient souffrant de paranoïa, j'ai eu une étrange sensation. Je me sentais épiée. J'avais impression qu'une paire de yeux me fixait derrière mon dos, et ce, malgré que je sache pertinemment que j'étais seule avec mon patient. Je me suis retournée en détaillant chaque objet qui composait mon cabinet, à la décoration victorienne et champêtre, mais il n'y avait personne. J'étais soulagée mais cela était de courte durée. Lorsque j'ai déposé mes lunettes sur mes genoux, j'ai cru voir, sur les lentilles, le reflet de Derek et de mes parents devant un épais nuage gris. Je me suis levé brusquement en laissant mes lunettes se briser sur le plancher. Allongé sur un divan de cuir rouge, le patient m'a demandé si j'allais bien. Sous le choc, je suis partie de mon bureau sans un mot. Je suis allée à la toilette des femmes afin d'asperger de l'eau sur ma figure et de reprendre le contrôle. Soudain, l'image que j'avais vue dans mes lunettes est apparue dans le miroir. Ils me regardaient avec reproche et mépris. J'ai même cru les entendre dire que j'étais coupable de leur mort et que je méritais mon sort. J'ai mis mes mains sur les oreilles, espérant qu'ils se taisent, mais ils continuaient et ils se moquaient de moi. J'ai poussé alors un cri de désespoir. J'ai voulu me trouver un refuge dans les ténèbres, un refuge dans l'oubli.
J'ai enfin compris. Je m'étais toujours convaincue inconsciemment que j'aurais dû être morte à leur place puisque j'étais coupable de leur sort. Je n'étais pas destinée à être heureuse, car j'étais la source de leur malheur. Si seulement je n'avais pas supplié ma mère de faire du cheval avec moi, elle ne serait pas paraplégique et mon père n'aurait pas eu besoin d'essayer de la sauver lors de l'incendie. Si seulement j'avais enduré ce film stupide, Derek serait encore vivant. Certains diront que j'en suis pour rien parce que notre destin est déjà tracé. Foutaise! Ce sont nos décisions qui influencent le cours de l'histoire. Chaque décision est comme une série de fenêtres. Celle qu'on regarde devient notre réalité. Nous sommes guidés ou poussés par notre inconscient à suivre un choix selon des raisons souvent obscures.
Je ne me souviens plus clairement quel choix j'avais pris pour me réfugier du tourment que j'avais vécu lors de ma dernière consultation. Ai-je fait une chute sur le toit du bâtiment où je travaillais? Si c'est le cas, suis-je morte ou vivante? Es-ce que je suis maintenant prisonnière de mon propre corps comme l'avait été ma mère? Dans le cas contraire, que m'est-il arrivé? Est-ce que je suis dans un rêve? Es-ce que j'ai sombré dans la folie? Je me rappelle seulement que j'étais décidée à trouver le refuge idéal à mon tourment mais je crois plutôt que je me suis emprisonnée dans un monde mettant en boucle mes souffrances. Suis-je enfin libérée? | |
| | | sorceressjoan HUMAN
| Subject: Re: Sorceress Joan's creation Mon 6 Sep - 12:05 | |
| L'obsession
Un beau jour d’hiver, dans l’appartement de son frère, Britney alla vers le bureau. Elle ouvrit le tiroir du haut et elle découvrit le journal intime de celui-ci. Elle le feuilleta et elle lit les pages suivantes :
«Mardi, 27 octobre 2009. Cher Journal, Cela fait maintenant un mois que je l’observe à ma fenêtre. C’est le matin et je suis seul dans les ténèbres de cette vaste pièce de mon appartement. Il est 6h30 quand, avec mes jumelles, je la remarque sortant de chez elle, avec son sac en bandoulière et avec ses écouteurs dans les oreilles, en se dirigeant vers l’arrêt d’autobus au coin de la rue. Cette jeune femme, vêtue d’habits marginaux, m’envoûte par ses longs cheveux bruns qui volent au vent et par son sourire charmeur et énigmatique, mais ses yeux noisettes cachés derrière une monture dorée semblent dissimuler un noir secret… mais quoi?!?? Je l’ignore jusqu’à maintenant.
Mercredi, 28 octobre 2009. Cher Journal, J’ai la ferme intention de découvrir son secret et ce, par tous les moyens. Elle semble tout à fait normale avec sa taille moyenne et avec son aisance naturelle avec autrui. Pourtant, je mettrais ma main à couper que c’est une vulgaire façade pour tromper son entourage; pour me tromper. Malheureusement pour elle, je ne suis pas dupe. Aujourd’hui, j’ai attendu le soir avec une grande impatience dans mon modeste logis. Il était 19h lorsqu’elle est arrivée chez elle. J’ai encore attendu jusqu’à 22h afin de ne pas être vu pour la réalisation du plan que j’ai manigancé durant la journée. Je suis sorti tranquillement de mon logis et je me suis dirigé vers les déchets de cette dernière. Je les ai inspectés et tout semblait normal. C’était trop beau pour être vrai… étrange!?!
Mercredi, 4 novembre 2009. Cher Journal, Après une semaine d’inspection intensive, je n’ai pas pu prouver mes dires. Connaissait-elle mes intentions? Je dois découvrir la vérité sur son compte… mais comment?!? Tôt ce matin, j’ai pris la décision de la suivre. Elle a pris le transport en commun et ensuite, elle est allée à la porte principale d’un cégep dont le nom m’échappe complètement. Est-ce que c’est son quartier général? Une couverture comme dans les films d’espionnage? J’ai rentré dans le bâtiment pour avoir le cœur net. Soudain, j’ai remarqué qu’il fallait faire un petit rite avant de passer. Certains, dont celle que j’épiais, se mettaient les mains devant une boîte blanche et se les flottaient l’une contre l’autre. J’étais paniqué, car si ce simple geste est un code sophistiqué pour le droit de passage, comment moi, un pauvre homme solitaire, pourrait l’obtenir? Je devais la suivre et ce, au péril de ma vie. Un peu hésitant, je me suis avancé vers la petite boîte et j’ai rapidement fait le geste. J’étais heureux de constater que je n’avais déclanché aucune alerte. Je me suis précipité vers ma proie sans trop éveiller les soupçons. Je me suis caché ensuite dans un genre de café lorsqu’elle s’est arrêtée devant un casier. Elle l’a ouvert et elle a écrit un message. Malheureusement, j’étais mal placé pour découvrir la nature de la missive. Quand elle est partit, j’ai été vers le casier suspect. Il était verrouillé. On dirait que tout était contre moi pour la découverte de la vérité. Maudit soit-elle!
Vendredi, 13 novembre 2009. Cher journal, Je ne peux pas croire qu’elle soit normale. C’est impossible. Pourtant, j’ai tout essayé pour prouver mes théories. En onze jours, j’ai regardé rigoureusement son courrier, ses poubelles et sa chambre, mais en vain. Tout ce que je sais c’est que son nom est Jenny B; qu’elle a 20 ans; qu’elle fréquente le Collège de Maisonneuve; qu’elle aime la musique new age et métal et qu’elle est friande de littérature et de films fantastiques. Grosso modo, elle semble clean. … mais, j’y pense! … Il y a bien quelque chose d’étrange dans sa chambre. Une boule de cristal! Est-ce que c’est possible qu’elle soit... une sorcière!?!! Si c’est le cas, il n’y a plus aucun doute désormais. C’est donc pour cela qu’elle est étrange et que je suis obsédé par elle. Elle m’a sûrement jeté un sort! Je dois le conjurer sur le champ… mais pour cela, il y a qu’une seule solution possible……»
Britney releva ses yeux remplis de larme. «Pauvre Zachary! », pensa-t-elle. Elle compris maintenant la raison de la mise en terre de son défunt frère. Soudain, elle s’est surpris à repenser au malheureux jour où elle l’a découvert il y a de cela deux mois.
C’était le 15 novembre et elle voulait lui rendre une petite visite, mais ce qu’elle découvrit lui glaça le sang. Il était assis sur le canapé du salon avec une aiguille dans le bras. Elle l’a donc découvert mort d’une over dose. Il est vrai que depuis quelque temps, il semblait agité et étrange comme si une mouche l’avait piqué.
Sonnée, elle alla vers la porte et sortit. Dehors, elle vit Jenny sortir à son tour. Jenny la regarda avec un beau sourire et elle lui dit : - Salut! - Bonjour!, répondit Britney.
Les deux femmes partirent toutes deux dans les chemins opposés. | |
| | | sorceressjoan HUMAN
| Subject: Re: Sorceress Joan's creation Mon 6 Sep - 12:06 | |
| La mort n'est que le commencement
La mort peut arriver à l'improvise ou elle peut prendre son temps comme un poison qui circule lentement dans mes veines. Je suis toute seule, à travers ces terres perdues, à l'attendre tels qu'un nourrison qui a besoin de la chaleur que seule une mère peut offrir. Mes pas sont lourds et l'air est irrespirable. Ma vie était jusqu'à maintenant un enfer, un terrible fardeau. Vivant dans la solitude total en me faisant pointée du doigt pour des crimes dont je n'ai aucune connaissance. Supporter être mal traitée tels qu'un sale chien de basse court. Ce fut un poids dont personne ne peut aider à me l'enlever sur mes pauvres épaules. Le soleil de la vie disparait pour être remplacé par la froideur des ténèbres. Là peut-être, au confin du styx, je trouverais la paix intérieure, car la mort est une grande aventure. Elle est le commencement de ma vie. | |
| | | sorceressjoan HUMAN
| Subject: Re: Sorceress Joan's creation Mon 6 Sep - 12:07 | |
| Folklore de chez nous: L'étranger
À l'un de mes cours, l'année dernière, je devais continuer et terminer un extrait d'un conte folklorique. Le titre du conte est "L'étranger". Ça raconte l'histoire d'un gars, un certain Latulippe, qui invite environ une cinquantaine d'invités à fêter la mardi gras qui était la veille du carême à l'époque. Dans les invités, il y avait sa fille adorée, Rose, et son beau fils, Gabriel Lepard. Rose aimait beaucoup son amoureux, mais disons qu'elle allait facilement ailleurs. Il est environ 11h et un étranger arrive avec un carrose tiré par un cheval noir. Il se rejoint à la fête. Il garde ses gants et son casque prétextant qu'il reste une demi heure. Durant le début du récit, pleins d'élément confirme que l'étranger est le diable, car il a un charme énoui et qu'un moment donné il grimace en avalant une gorgée d'eau de vie contenant de l'eau bénite. Il s'approche de Rose et l'invite à danser. Un peu hésitante à la vue de son fiancé et connaisant son caractère jovial, elle accepta. (...)
Voici la suite.
Un reel commença de bon train. Tous tapaient du pied et des mains au rythme de la musique. Tous, sauf Gabriel qui épiait, d'un regard noir, en direction de son amoureuse et de l'étranger qui entamaient la danse. Les deux danseurs tournoyaient au rythme du violon et de la ruine babine. Rose était charmé par l'étrange beauté de son cavalier à un tel point qu'elle ne vit personne d'autre que lui. Du moment qu'un reel se terminait d'autres encore plus entraînants commençaient. De plus en plus fatiguée à chaque danse, Rose continua à se trémousser avec son partenaire. Lepard oubliait pour un temps son différent pour commencé à s'inquiéter de sa blonde. Il la vit bouger comme une démone qui se tortille dans l'eau bénite avec des mouvements aussi mous que de la guenille. Il s'approche de l'étrange couple et tente de mener la danse à sa chère Rose, mais en vain. Il fait une seconde tentative en tapotant l'épaule de l'étranger afin de les arrêter de danser et en s'écriant : « Hey toé ! J'pense que Rose et toé aviez assez dansé. Il est pas mal tard. Laisse-la s'en tourner avec moé. » En réponse, l'étranger le regarda avec un regard enflammé et continua sa danse avec sa poupée de chiffon servile. Lepard tombe à la renverse avec les quatre fers en l'air et il entendit le rire démoniaque du cheval noir de l'étranger. Il se relève vite et va voir Latulippe pour lui faire part de ses inquiétudes. Gabriel lui dit : -Le beau-père, venez voir votre fille qui est en danger. L'heure du carême s'en vient et elle est avec le 'iable en personne. -Je te cré pas le jeune. C'est pas créable. - Venez avec moé le père. Vous verrez par vous-même. Les deux hommes vont voir le couple ensorcelé et endiablé. Latulippe demande à son invité s'il veut quelque chose mais sans réponse. Il recommence sa tentative et frôle sans le savoir le bonnet de celui-ci qui tombe à terre comme une feuille morte en pleine saison d'automne. Gabriel et son beau-père remarque alors les cornes imposantes sur le front de l'étranger. Latulippe dit à Gabriel : « Je te cré là. Il faut faire qué chose. Vas emmener de l'eau de vie icitte. J'en ai ben besoin.» Ne comprenant pas toute suite la requête de son beau-père, Lepard lui emmène la liqueur. Latulippe prend la bouteille et en bu une bonne gorgée. Il va vers le diable en buvant une autre grosse gorgée. Il tape sur son épaule. Le diable se retourne pour effrayer celui qui est derrière lui de la même manière que lorsque Lepard avait dérangé. Latulippe cracha de l'eau de vie sur le beau visage du diable. Le diable lâcha enfin l'emprise sur Rose et s'enfuit, les mains sur son visage fumant, vers son carrosse infernal. Rose s'écroula de fatigue dans les bras de son amoureux. Tous les invités s'arrêta nette le regard rivé vers cette scène. Peu de temps après, on entendit les douze coups de minuit annonçant ainsi le début du carême. | |
| | | sorceressjoan HUMAN
| Subject: Re: Sorceress Joan's creation Mon 6 Sep - 12:08 | |
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| | | sorceressjoan HUMAN
| Subject: Re: Sorceress Joan's creation Mon 6 Sep - 12:10 | |
| Voici un article que j'ai écrit pour une revue littéraire étudiante (ça c'était à l'époque que je n'étais pas membre du forum TQ, alors il est normal qu'il ait des propos anti-twilighters). Je l'avais publié sur facebook le 21 février 2010 afin de mettre certains ajouts. L'article n'est pas parfait ni à jour mais j'ai eu dans les 80% dans mon cours de revue littéraire. C'est pas rien, lol.
Un mouvement qui a du mordant
Si je vous dis le mot «vampire» vous pensez à quoi? Pour plusieurs, ce mot se réfère à la littérature gothique tel que Anne Rice avec The Vampire Chronicles ou Bram Stoker avec le célèbre comte Dracula. Par contre, pour les adolescents du 21ème siècle, le mot «vampire» se réfère plutôt à un certain vampire aux cheveux roux du nom d’Edward Cullen dans la furie de l’heure : la saga Fascination ou la Twilight saga. Eh! Oui! Encore et toujours cette saga qui envahit autant les journaux et nos écrans!
Dans le domaine culturel, on peut comprendre que certaines publicités aident à faire connaître des œuvres qui, dans le cas contraire, seraient totalement inconnues du public. Par contre, lorsqu’on voit des produits dérivés prendre toute la place, on a bien le droit de se poser de sérieuses questions. Tout d’abord, cette saga, adaptée à l’écran depuis peu, est avant tout une tétralogie littéraire, écrite par nulle autre que la new-yorkaise Stephenie Meyer, qui vaut son succès, entre autre, pour voir pousser plusieurs lecteurs, en particulier les adolescentes et les jeunes femmes, à la lecture. Toutefois, du moment où le premier tome est apparu à l’écran, ce fut la folie furieuse. On se demande bien pourquoi avec des magazines divers (People, La Semaine, 7 jours, cahiers spéciaux, etc.), des t-shirts Twilight, des signets Twilight, des posters Twilight, des figurines Twilight, des albums Twilight, des calendriers Twilight et j’en passe tellement les publicitaires pressent le citron. Sombrons-nous dans le crépuscule? J’en ai bien peur. À chaque jour, dans le métro, je peux rencontrer facilement au moins un groupe de personnes qui mentionne la saga ou qui le lit. On ne se contente pas de voir des jeunes plongées dans cet univers, j’ai même vu des femmes dans la fleur de l’âge avoir leur exemplaire en main. On croirait une nouvelle religion. Le roi du rock’n roll et le Messie ont été remplacés par un vampire centenaire qui brille au soleil! «Prosternons-nous devant Edward Cullen!» Quelle ironie! Des foules de partout dans le monde se trémoussent devant les interprètes de l’œuvre comme s’ils étaient les Beatles. Les journaux, tels que le journal de Montréal ou les quotidiens gratuits qu’on reçoit au métro (le 24 Heures et le Métro), publient une multitude de rumeurs à leur sujet comme, par exemple, la «supposée» relation amoureuse entre Robert Pattinson et Kristen Stewart. Sommes-nous dans un monde de fou !?! En plus, avant même la sortie du second opus, pas loin de 1,5 millions de dollars de billets en pré vente ont été vendus pour l’avant première. Au box-office américain, il a fait la troisième meilleure entrée de tout les temps avec 140,7 millions $US seulement avec le week end suivant la première du film. Pour promouvoir l’occasion, d’autres produits apparaissent comme des portes-clés Twilight, un ensemble le maquillage Twilight à l’effigie des Volturi (Luna Twilight) et même des sous-vêtements Twilight où l’on voit le visage d’Edward. Je ne serais pas surprise de voir : « Nouveau produit à vendre à l’effigie de la saga Twilight du papier hygiénique ˝ Twoilette˝. Veuillez vous soulager avec vos personnages favoris.» On peut se poser les questions suivantes: Quelle est la clé de leur succès? Pourquoi les récits de vampire sont-ils à la mode? Est-il un précurseur de ce mouvement?
Pour répondre à ces questions, il faut se pencher d’avantage sur l’histoire de ces «buveurs de sang» (pour prendre l’insulte favorite de Jacob Black) qui envahit la culture populaire. Malgré que, grâce au phénomène Twilight, plusieurs auteurs ont pu sortir du placard (ou plutôt réédité) leurs propres histoires sur le sujet (on peut penser à la série True Blood ou à The Vampire Diaries qui font fureur en ce moment), la saga n’est pas réputé pour son originalité et pour avoir vraiment parti le mouvement. Pour les fans de vampirisme, le livre de Bram Stoker est un peu comme le nouveau testament biblique. Toutefois, les premier mythes sur les vampires ne sont pas apparus à l'époque de Stocker, mais bien pendant les premières civilisation en Misopotamie. Dans la culture populaire, c’est avec le personnage de Dracula, inspiré par le personnage historique du roi sanguinaire Vlad Tepes, aléas l’«empailleur», que le prototype du vampire est crée. On reconnaît bien sûr un vampire par son charme fou et par ses dents pointues. On pourrait peut-être penser que ces canines prédominantes pourraient être le reflet du côté animal et sauvage de l’homme puisque ces créatures sont poussées par leur pulsion et leur instinct. Peut-être aussi que Bram Stoker voulait simplement faire un lien entre les piques que Tepes utilisait pour empailler ses victimes et les dents pointues du vampire plantées dans la clair des innocents. À travers l’histoire, Ce récit et ce personnage ont été repris et inspirés plusieurs fois dans domaine du cinéma. Je peux citer, par exemple, Nosferatu de Murreau, Fright Night de Tom Holland, Vampire in Brooklyn de Wes Craven avec Eddy Murphy, Dracula de Coppola avec Keanu Reeves ou Karmina de Gabriel Pelletier. Dans ces récits vampiriques classiques, à la saveur exotique et romantique, la créature est souvent le seul de son espèce, donc incompris des autres, et il comble sa solitude en recherchant, dans un autre pays, son âme sœur où ils vivront ensemble pour l’éternité. Cela pourrait être une critique sociale sur la solitude liée à la différence et sur le besoin d’immigrer ailleurs pendant la période du 19ème siècle et du début du 20ème où la guerre faisait rage. En 1976, Anne Rice publie le premier tome de la saga The Vampire Chronicles, Interview with the Vampire, dont les personnages vampiriques de Lestat et de Louis se fondent davantage dans la société moderne. Il y a alors une communauté vampirique qui érige une politique à l’insu des humains. Ce concept a été repris, entre autre, dans le jeu vidéo Vampire: The Masquerade, dans True Blood et dans la saga Fascination avec le clan des Volturi. Lors de sa sortie au cinéma dans les années 90, mettant en vedette Brad Pitt et Tom Cruise, l’œuvre a été reconnue davantage comme étant un classique du genre. On pourrait dire que cette saga, beaucoup plus adulte que la folie de l'heure, a déclanché cette vague dans la modernité. Contrairement à la saga Fascination, on ne peut pas dire que ce fut un délire de masse qui regroupe une variété de pensée. En fait, quand on parle de l’œuvre d’Anne Rice, plusieurs pensent que c’est une littérature qui cible davantage les gothiques et les fans de fantastique alors que ce n’est pas tout à fait le cas. D'ailleurs oeuvres ont eues se même jugement ce qui les rendait moins accessible à monsieur et madame tout le monde. Pendant longtemps, le vampire est présenté comme étant le méchant de l’histoire. Avec Anne Rice, ce genre de personnage est beaucoup plus nuancé. Je peux donner l’exemple du personnage de Louis qui se nourrit de rats pour montrer sa sensibilité face à l’espèce l’humaine. C’est très semblable au régime alimentaire du clan Olympic (la famille Cullen) et du clan Denali de la Twilightmania, n’est-ce pas? Le genre de la saga Fascination se penche beaucoup dans un genre de urban fantasy dans le sous-genre du «Bit Lit» ( «bit» mot venant du verbe anglais «to bite» (mordre)) qui cible beaucoup un public féminin. Ce sous-genre montre généralement une héroine forte qui se baigne dans le surnaturel comme la série télévisée Buffy the Vampire Slayer (1997) de Joss Whedon qui a sûrement propulsé le mouvement vampirique chez les jeunes. Cette série, basé sur un film portant le même nom, peut être facilement comparable à Twilight par la relation humain/vampire (Buffy/Angel vs Bella/Edward), par une panoplie de produits dérivés qui l’accompagne et par son nombre de fans (beaucoup moins important que ce dernier). Buffy the Vampire Slayer est un mélange de fantastique et de téléroman pour ado touchant davantage le public cible par son côté humouristique. Les vampires du 21ème siècle sont de plus en plus engagés envers leur environnement puisqu’il pratique une carrière comme le docteur Carlisle Cullen ou Éric Nordman (True Blood). La plupart aide leur prochain en étant détective comme Angélus (Angel), Nick St-John (Monnlight) ou Henry Fitzroy (Blood Ties). Les «gentils» vampires, plus humaniste, qui tentent d’obtenir leur rédemption, voient enfin le jour. La saga littéraire de l’heure n’aurait pas nécessairement eu ce succès phénoménal sans tous ces oeuvres qui lui ont tracé un joli chemin vers la gloire.
Le fait que les vampires ont la côte pourrait s’expliquer par l’obsession des gens de vouloir être jeune et par la peur de mourir parce que, qui sait ce qu’il se passe après la mort. Nous sommes dans une société où on favorise la beauté et la jeunesse. On peut l’observer par le marketing (comme les magazines, la pub, la télévision, etc.) et par les produits de beauté. Ainsi, certains sont victimes du complexe sur le culte de la beauté comme l’avait été le personnage historique d’Elizabeth Bathory, aléas la comtesse Dracula ou sanglante, qui, selon la légende, se baignait dans le sang de ses victimes afin de maintenir sa jeunesse. Le sang est un symbole de la vie donc, il est possible que la comtesse Bathory veuille, en effet, prolonger la sienne. Cette légende à été repris dans le film britannique Countess Dracula de Peter Sasdy avec Ingrid Pitt et dans le film québécois Eternel de Wilhelm Liebenberg et Federico Sanchez avec Caroline Néron. De nos jours, pour préserver cette soit disant «jeunesse», plusieurs ont recours à la chirurgie esthétique comme les vedettes de cinéma ou de musique. De plus, les gens ont peur de l’inconnu. La mort est un bon exemple. Cette phobie de la mortalité est toute naturelle parce que, dans le cas contraire, la vie n’aurait pas beaucoup de sens. D’ailleurs, le but de la vie n’est-t-il pas d’en profiter le plus possible avant qu’il soit trop tard? Pour illustrer mon propos, prenons exemple sur la maladroite Bella. Dans le premier chapitre du deuxième tome (New Moon/Tentation), elle rêve qu’une vieille est au côté de son amoureux. Avant de se réveiller, elle se rend compte que cette personne âgée est elle-même dans un futur possible. C’est alors qu’elle s’entêtera de convaincre Edward de la transformer afin de vivre éternellement avec lui. Ainsi, le vampire est celui qui vainc la mort. Il est aussi un témoin de l’évolution historique et un fantasme vu sa sensualité.
Pourquoi Twilight est un succès mondial? Avant tout, si on se fie aux dires du célèbre Stephen King, c’est une histoire d’amour qui relève de belles valeurs malgré que la relation entre Bella et Edward soit puérile et maladroite. J'amerais mentionner à mon idole littéraire et à ceux qui appui ce point de vue que c’est peut-être normal que leur relation soit ainsi puisqu’ils vivent leur premier amour. Leur vie de couple est peut-être maladroite mais il y a tellement de passion et de sensualité qui s’en dégagent qu’aucun fan n’y est indifférent. Les gens veulent croire à un amour durable et passionné. Qui n’a pas rêvé, au moins une fois, de rencontrer l’amour de sa vie? Bella l’a trouvé malgré qu’il y eu de nombreux obstacles comme la menace vampirique (le clan des nomades américains (James/Victoria/Laurent) et le clan des Volturi) qui veut sa mort à tout prix et sa relation «amicale» avec Jacob Black qui rend jaloux Edward. Twilight est un conte de fée moderne qui met en valeur l’acceptation à la différance un peu comme le conte de fée Beauty & the Beast. C’est aussi un amour impossible comme l’avait été Romeo & Juliet, car comment Bella peut vivre dans le monde d’Edward sans être transformée ou morte? Malheureusement, il ne faut pas oublier que le fait d’avoir mis un visage sur les personnages, lors des adaptations cinématographiques, a permis de rendre concret cette histoire et en même temps (au grand malheur) de les ternir au détriment des acteurs. Est-ce que les twilighters fantasme sur Edward et/ou sur Robert Pattinson? Fantasment-elles sur Jacob et/ou sur Taylor Lautner? Difficile à dire si vous voulez mon avis (et bien franchement, je m'en fous royalement).
Bref, nous sommes dans une époque où les vampires sont plus sociaux et humains à l’époque de Dracula. Stephenie Meyer a un peu réinventé le mythe du vampire en le rendant plus humain et maudit. Ils se promènent en plein jour et ils ne portent pas de grandes canines ce qui leur permettent de se fondent davantage dans la masse à part quand il est au soleil, car leur peau brille. Ils sont plus complexes psychologiquement et on peut être beaucoup plus témoin de leur crainte et de leur passion. Malgré toutes les œuvres écrites sur le sujet, ils ne battent pas le phénomène Twilight dont l’ampleur est titanesque. C’est finalement un gouffre sans fond dont plusieurs y sont plongés. Passera-t-il à l’histoire ou sera-t-il juste une mode éphémère? Aura-t-il des conférences de twilighters semblable à ceux de Star Trek? Sera-t-il un film culte comme Star Wars? Seul l’avenir nous le dira. Prêt à rentrer dans la fascination du crépuscule? | |
| | | sorceressjoan HUMAN
| Subject: Re: Sorceress Joan's creation Mon 6 Sep - 12:18 | |
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| | | Mary-Eve Admin
| | | | sorceressjoan HUMAN
| Subject: Re: Sorceress Joan's creation Wed 22 Sep - 10:59 | |
| Thanks pour les commentaires | |
| | | Mary-Eve Admin
| | | | sorceressjoan HUMAN
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| Subject: Re: Sorceress Joan's creation | |
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